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Tous en cuisine

Tout d’abord, toutes les chaînes d’hypermarchés s’imposent comme de grands spécialistes de l’alimentation.

Deuxièmement, les Français veulent faciliter leurs achats. Troisièmement, ils se sont habitués à se faire livrer des repas à domicile. Quatrièmement, nous devons trouver des moyens d’augmenter le panier moyen et de fidéliser la clientèle. Cinquièmement: si les détaillants ne le font pas, d’autres acteurs le feront à leur place (start-ups, restaurateurs, etc.). Ce sont toutes ces raisons et il y en a beaucoup d’autres qui obligent les détaillants à essayer autre chose que la simple personnalisation des étagères. Et l’autre chose pourrait être l’expertise, et donc les recettes et les menus. Certains magasins fournissent déjà aux clients des fiches de recettes. A Paris, le Monoprix de Montparnasse va plus loin. En collaboration avec les partenaires Jow et Julienne, ils proposent des produits prêts à l’emploi (ingrédients déjà rassemblés dans un sachet) avec quatre solutions de repas clés en main chaque semaine. Avec la start-up Miam, Cora utilise le numérique et propose d’agir selon une logique de recette. Casino fait de même avec son nouvel onglet «Nos recettes» sur son site Internet. Et en rachetant la start-up française QuiToque,

Carrefour franchit une nouvelle étape en devenant une boîte de livraison à faire soi-même. Mais pourquoi ne pas imaginer que les commerçants de demain décoreront eux-mêmes ces fameuses cuisines sombres. Imaginez une cuisine ouverte comme dans les grands restaurants! Surtout parce que les espaces ne manquent pas dans de nombreux magasins … Bien sûr, on peut se demander si les Français ne se précipiteront pas dans les restaurants comme des «affamés» lorsque la crise prendra fin. On ne peut ignorer la tendance indéniable de la cuisine maison. Et bien sûr, nous sommes encore loin des appartements de Hong Kong ou de New York, où la cuisine, si elle existe,

n’est qu’un espace d’accueil pour les allées et venues des livreurs répétés. Tous ces arguments suggèrent que la bonne cuisine maison à l’ancienne est toujours bien vivante. Mais d’un autre côté, on voit que les familles à Paris et ailleurs manquent de plus en plus de salle à manger au profit de la «cuisine américaine». Et que dire de tous ces Français qui sont occupés pour le déjeuner et qui n’ont pas assez de temps ou de motivation pour cuisiner le soir? La tendance est présente et montre que les rôles de chacun peuvent évoluer dans les années à venir.

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